Qu’est-ce que l’alopécie ? Définition :
L’alopécie consiste dans la perte de ses cheveux ou des poils de sa barbe sur une période plus ou moins longue.
Elle aboutit, dans un premier temps, à un éclaircissement de sa chevelure ou de sa barbe, puis, secondairement et si la chute a continué d’évoluer, à une véritable calvitie, soit l’absence totale de cheveux au niveau d’une région déterminée.
Hormis certains cas particuliers comme l’alopécie observée après la prise de certains médicaments ou dans certains types de pelades, cette dernière est irréversible.
Les causes de l’alopécie
Chez l’homme
L’alopécie androgénétique
En dehors de l’alopécie due à des maladies, des traitements, ou encore à des évènements traumatiques ou psychologiques particuliers, l’alopécie est dite androgénétique, ce qui sous-entend qu’elle est sous la dépendance d’une double composante :
- androgénique, c’est-à-dire hormonale
- génétique, c’est à dire héréditaire.
Celle-ci débute souvent après la puberté, mais peut commencer beaucoup plus tard, et même après la cinquantaine.
L’alopécie concerne 80% des hommes après 70 ans.
Qui dit composante hormonale chez l’homme dit « androgènes », et plus particulièrement « Testostérone ».
La Testostérone joue, en effet, un rôle particulièrement déterminant dans le mécanisme de l’alopécie, et plus particulièrement son dérivé, la Dihydrotestostérone (DHT), qui représente la substance réellement nocive pour les cheveux et la barbe.
Il est à noter, pour être parfaitement complet, que la transformation de la Testostérone en Dihydrotestostérone (DHT) se réalise sous l’action d’une enzyme que l’on nomme la 5 alpha réductase, et que cette dernière est parfaitement inactive au niveau des cheveux de la couronne, alors qu’elle est active partout ailleurs sur la tête.
Chez la femme
L’alopécie androgénétique, mais pas seulement
L’alopécie féminine, diffuse, est très fréquente. Elle concerne 20 % des femmes à l’âge de 40 ans.
Elle coïncide souvent à la période pré-ménopausique ou ménopausique, où le ratio hormones féminines (œstrogènes-progestérone) décroit, au profit des hormones masculines androgéniques.
L’alopécie post chirurgie esthétique
Au même titre que les alopécies retrouvées après chirurgie esthétique type lifting, où les cheveux peuvent, sur les tempes, avoir été sacrifiés, les cicatrices parfois inesthétiques, représentent, elles aussi, une excellente indication de greffe de cheveux qui permettra de les camoufler définitivement.
L’alopécie secondaire à des carences, des traitements ou des maladies
L’alopécie peut par ailleurs être due à de nombreux facteurs ou maladies comme le manque de fer, l’hyper ou l’hypothyroïdie, mais également à de nombreux médicaments, sans compter les pertes de cheveux en rapport avec des soins cosmétiques (colorations, défrisages, tractions).
La trichotillomanie qui consiste dans le fait d’enrouler ses cheveux dans ses doigts de manière souvent inconsciente jusqu’à se les arracher, phénomène qui relève du tic, qu’il ne faut pas confondre avec les pelades, souvent d’origine auto immunes, pour lesquelles le traitement reste très compliqué.
L’alopécie peut enfin être saisonnière, des chutes parfois très importantes pouvant être observées au printemps et à l’automne.
Le traitement par la greffe FUE
Le traitement de la perte de cheveux, des poils de la barbe pour les hommes et de la calvitie par la greffe FUE permet aux hommes et aux femmes de ne plus appréhender l’acte comme cela a pu être le cas avec la technique de la bandelette.
Cette technique d’une extraordinaire légèreté assure donc un résultat esthétique tout à fait exceptionnel.
Les cicatrices au niveau de la zone de prélèvement sont invisibles ou quasi invisibles.
La réimplantation, cheveux par cheveux, sur les premières lignes frontales, permet souvent que même les coiffeurs ne remarquent rien du traitement réalisé, tant il est naturel.
Facilement reproductible, la FUE ne manque donc pas d’avantages, notamment lorsque celle-ci est parfaitement maitrisée.
Le traitement par la médecine esthétique
La mésothérapie du cuir chevelu ainsi que les LED capillaires et le microneedling, par leur pouvoir revitalisant et stimulant, sont d’une grande utilité dans le traitement cosmétique du cheveu.
S’ils ne peuvent ni l’un ni l’autre espérer donner des résultats équivalents à la greffe capillaire, ces traitements permettent néanmoins, chez certains bons répondeurs, de stabiliser une chute de cheveux, ou au moins de la ralentir.
Ils agiront également sur la croissance du cheveu, et permettront un ralentissement de la sécrétion de sébum dans le cas de cuir chevelu gras.